Comment monter son entreprise ? Les étapes essentielles

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Vous souhaitez monter votre entreprise et vous avez déjà une idée précise ou bien vous êtes en recherche d’inspiration ? De nombreuses personnes ont franchi le pas ces dernières années.

Vous vous sentez prêt à mettre votre projet en place et vous vous lancez dans la création de votre propre affaire.

Ne vous précipitez pas, prenez le temps de consulter certains sites et de discuter avec d’autres créateurs. Voici des informations utiles pour vous monter son entreprise facilement.

L’anticipation, la stratégie et les comptes

L’étude de marché et les comptes prévisionnels

Une étude de marché établie sérieusement assoira votre crédibilité. Elle détermine la faisabilité du projet et sa rentabilité. Les comptes prévisionnels sont indispensables à la rentabilité du projet de création.

Les intégrer dans un plan d’affaires permet une aide conséquente à l’obtention de financements et d’aides.

Le Business Plan

Un bon business plan démontrera votre capacité à élaborer et votre maturité suffisante.

Voici un plan général :

  1. Points clés du business plan
  2. Calendrier et contexte du projet
  3. Employés et encadrement
  4. Analyse du marché
  5. Produits et services offerts
  6. Stratégie marketing et commerciale
  7. Moyens et organisation
  8. Dossier financier (Prévisions)

Il s’agit d’un travail utile qui peut se révéler très fructueux (investisseurs, banquiers…).
Il vous servira donc d’élément de communication, mais vous sera utile en interne, pour la gestion (dépassement des coûts, ventes inférieures aux prévisions…).

Monter son entreprise : les formalités

Les formalités ont été simplifiées, et les possibilités étendues.

Pour créer son entreprise, de nombreux sites vous apportent une aide considérable. Sachez également qu’il existe des sites comme www.l-expert-comptable.com sur lesquels il est tout à fait possible de créer son entreprise en ligne facilement.

Il faut bien entendu déterminer un statut juridique (voir les conseils plus bas) afin de pouvoir immatriculer l’entreprise auprès du Registre du Commerce et des Sociétés (R.C.S.).

Ce statut est le cadre légal dans lequel va être exercée votre activité. N’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour vous éclairer, car les conséquences pourraient s’avérer fâcheuses ultérieurement (fiscales, patrimoniales…).

Pour les entreprises commerciales ou industrielles, le CFE compétent est la Chambre de commerce et d’industrie de la ville du siège de l’entreprise.

Si vous pratiquez au sein de votre activité, de l’artisanat, par exemple, vous devrez vous immatriculer également au répertoire des métiers.

Vous devrez constituer un dossier complet (différents formulaires, copies, attestations ou autorisations diverses) et choisir le nom de votre entreprise, la domicilier.

Une fois crée juridiquement, vous obtiendrez un numéro Siren, Siret et un code APE qui définit votre activité principale.

Quelle forme juridique choisir pour la création ?

Adopter dès la création la forme juridique adéquate est important. Plusieurs critères peuvent guider ce choix. Les éléments à prendre en considération sont le patrimoine des promoteurs, la qualité des associés, l’image de l’entreprise, l’ampleur de l’activité, la rentabilité attendue et les coûts de gestion.

Les éléments ci-dessous sont livrés à titre indicatif pour faciliter la compréhension et ne dispensent pas de consulter un expert-comptable ou un conseiller habilité.

On peut distinguer deux types de sociétés : celles qui offrent l’avantage, en cas de faillite, de limiter la responsabilité des associés aux capitaux qu’ils ont investis. On parle alors de société à responsabilité limitée. Puis, il y a celles qui n’offrent pas cet avantage.

On dit des sociétés limitées qu’elles ont une personnalité juridique propre. Les créateurs de l’entreprise opteront pour la responsabilité limitée surtout s’ils possèdent, en privé, un patrimoine foncier ou financier conséquent. L’inconvénient de cette formule est le capital minimum et les formalités administratives coûteuses imposées par la loi.

Si les associés n’ont pas de biens personnels à protéger, ils pourront choisir de constituer une société à responsabilité illimitée tel que, par exemple, une société en nom collectif. Ce type de société n’a pas de personnalité juridique propre et les associés sont solidairement responsables en cas de faillite. L’avantage de cette forme juridique est sa souplesse. Aucun capital minimum n’est légalement requis.

On distingue les sociétés de personnes et les sociétés de capitaux.

Dans les premières (typiquement les SARL), la personnalité des associés est importante. Un nouvel actionnaire ne rentre pas facilement. L’agrément des autres est absolument nécessaire. Et pour en sortir, ce n’est pas simple non plus car, justement, les parts ne peuvent pas être cédées à n’importe qui.

Dans les secondes (typiquement les SA), la personnalité des actionnaires est sans importance. On peut généralement entrer et sortir facilement du capital (sauf clauses statutaires plus contraignantes).

La forme juridique véhicule également l’image de l’entreprise auprès des clients, fournisseurs, bailleurs de fonds…. Plus le capital social est élevé, plus cela peut rassurer les tiers.

S’il existe plusieurs associés et que l’activité nécessite, dès le départ, des capitaux importants supérieurs ou égaux au montant minimum requis par loi pour, par exemple, une SARL, alors le choix se portera naturellement vers cette forme-là.

Si, en revanche, il s’agit d’un auto-entrepreneur qui démarre seul et n’a pas besoin d’énormément de moyens pour commencer, alors l’entreprise individuelle s’impose au début.

Les raisons fiscales dictent souvent le choix de la forme juridique. Plus la rentabilité attendue est élevée, plus il sera intéressant d’opter pour une société plutôt qu’une entreprise individuelle. Enfin, avant de prendre la décision finale, il est opportun de prendre en compte les paramètres de coût de création ainsi que les frais de gestion. Ils sont généralement beaucoup moins élevés pour une entreprise individuelle.

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